Confession – Réconciliation

Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu.

« Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver encore et encore. Et quand tu t’approches pour confesser tes péchés, crois fermement en sa miséricorde qui te libère de la faute. Contemple son sang répandu avec tant d’amour et laisse-toi purifier par lui. Tu pourras ainsi renaître de nouveau » Pape François, Christus Vivit n°123

3-Reconciliation-152e11Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort.

« Je crois au pardon des péchés » répète l’Eglise dans sa profession de foi. Les psaumes en appellent au pardon de Dieu et reconnaissent qu’il est « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Psaume 102 et 144).

Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du père, d’un Dieu qui se donne et qui pardonne. « Je ne te condamnerai pas, dit-il à la femme surprise en adultère, va, et désormais, ne pèche plus » (Jean 8). Mais c’est surtout à travers la parabole du Père miséricordieux (Luc 15, 11-32) ou de la brebis perdue (Luc 15, 3-7) qu’il nous révèle la souffrance d’amour du Père qui attend, qui guette et qui cherche le retour de ses enfants. Et c’est la joie des retrouvailles.

Jésus a donné à l’Eglise ce sacrement qui célèbre la joie du pardon et de la réconciliation.

C’est un sacrement de guérison aussi bien du pécheur pardonné que de l’amour blessé de Dieu et du corps du Christ qui est l’Eglise. C’est pourquoi, l’Eglise aime célébrer ce sacrement communautairement. Car, en même temps que le péché est une offense faite à Dieu, il blesse le corps du Christ qui est l’Eglise.

Comme nous le rappelle le Pape François dans son exhortation apostolique  La joie de l’Évangile (§3), « Celui qui risque, le Seigneur ne le déçoit pas, et quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouverts. C’est le moment pour dire à Jésus Christ : « Seigneur, je me suis laissé tromper, de mille manières j’ai fui ton amour, cependant je suis ici une fois encore pour renouveler mon alliance avec toi. J’ai besoin de toi. Rachète-moi de nouveau Seigneur, accepte-moi encore une fois entre tes bras rédempteurs ». Cela nous fait tant de bien de revenir à lui quand nous nous sommes perdus ! J’insiste encore une fois : Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde.  »

 

QUELLES SONT LES CONDITIONS POUR RECEVOIR LE SACREMENT DE PÉNITENCE ?

Pour pouvoir se confesser, il est nécessaire comme pour tout sacrement :
– d’être baptisé catholique,
– d’avoir une vie cohérente du point de vue des autres sacrements : (cf le mariage + lien)

Pour recevoir l’absolution (le pardon de Dieu), il est nécessaire :

– de reconnaître et regretter son péché,
– de prendre la résolution de le réparer si possible et, avec l’aide de Dieu, de ne plus recommencer,
– de prendre la résolution d’accomplir la pénitence imposée par le confesseur.

COMMENT SE DÉROULE UNE CONFESSION ?

Le sacrement est donné dans un dialogue entre le prêtre et le pénitent.
Une personne qui souhaite se confesser ne doit pas s’encombrer de l’inquiétude supplémentaire de suivre à la lettre le déroulé : le prêtre sait ce qu’il fait, et saura guider la confession.
Néanmoins, voici le déroulé habituel :

– A genoux, le pénitent se signe et dit : « Pardonnez-moi mon Père, car j’ai péché. Je ne me suis pas confessé depuis… » puis énonce ses péchés de manière claire, simple et brève sans en cacher, mais sans entrer non plus dans les détails.
– Le prêtre revient sur certaines paroles du pénitent. Il donne des conseils spirituels et paroles qui l’aident à mesurer la grandeur de l’amour de Dieu, et l’encouragent à réajuster sa vie.
– Le pénitent dit alors un acte de “contrition” c’est-à-dire de regret de ses péchés, qui est généralement affiché dans le confessionnal.
– Le confesseur invite le pénitent à un acte de conversion concret ou à une prière qui manifeste sa ferme volonté de vivre le pardon de Dieu. Celui qui va recevoir l’absolution s’engage à accomplir au plus vite cette “pénitence”.
– S’il juge que le pénitent est bien disposé, le confesseur lui donne l’absolution, c’est-à-dire lui pardonne au Nom de Dieu les péchés avoués, en employant l’unique formule autorisée par l’Église.

Une fois sorti du confessionnal, le pénitent prend un temps de prière pour rendre grâce à Dieu.

LA CONFESSION EST-ELLE OBLIGATOIRE ?

La confession permet de recevoir le pardon de Dieu lorsqu’on a commis un péché mortel après le baptême. Dans ce cas, elle est indispensable pour retrouver le salut que Dieu veut nous donner et bénéficier de la vie éternelle avec lui.

La question à se poser n’est donc pas en termes d’obligation à remplir, mais de besoin de la grâce divine et de nécessité vitale pour notre âme. La confession est un trésor de la vie chrétienne et les fidèles sont invités à le vivre régulièrement, au moins une fois par an. Les grandes fêtes religieuses durant l’année peuvent servir de repères, comme le temps de l’Avent ou du Carême : des célébrations pénitentielles y sont souvent proposées.
Avant de communier, tout baptisé doit confesser les péchés mortels qu’il a commis. Pour les autres péchés, dits “ véniels ”, la confession n’est pas indispensable avant de communier, même si elle reste toujours bonne en soi. Avant de communier pour la première fois, il est nécessaire de se confesser pour recevoir le Christ dans un cœur purifié et réconcilié avec Dieu.

COMMENT PRÉPARER SA CONFESSION ?

Deux étapes doivent précéder la confession :

– Se mettre devant la Parole de Dieu en lisant un passage de la Bible, comme le recommande la réforme du Concile Vatican II. En effet, l’écoute de cette Parole nous révèle l’amour de Dieu et, en même temps, notre propre péché ;
– Faire son examen de conscience.

COMMENT FAIRE SON EXAMEN DE CONSCIENCE ?

Il y a des manières très diverses de faire son examen de conscience.

– On peut partir du texte des Béatitudes ou d’un texte de l’Évangile qui nous a touché.
– On peut chercher ses péchés et faire son examen de conscience à partir des commandements de Dieu et de l’Église ou de la liste des péchés capitaux.
– On peut repartir des Dix Commandements, par lesquels Dieu nous a fait connaître sa volonté pour guider notre vie morale.
– On peut identifier les péchés que l’on a fait par pensée, par parole, par action et par omission.

Notons toutefois que l’examen de conscience est une prière quotidienne qui ne consiste pas uniquement à lister les péchés commis, mais à nous faire ressentir le regret d’avoir péché.

Où et quand ?

Mercredi saint 27 mars 2024 :
- 11h00 - 12h00 et de 16h00 à 20h00 à Notre-Dame (Nogent) - Journée du Pardon pour préparer Pâques  
Les jeudis :
de 19h00 à 20h00 à Notre-Dame (Nogent), en périodes scolaires
Sur demande individuelle en contactant un prêtre

Fiche pratique

>> Retrouvez le guide diocésain de préparation à la confession

Ressources spirituelles

>> Les 7 péchés capitaux (formation Théodom)
>> C'est quoi la confession ?, le caté en 3 min par le père Schwarz
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>> Quand et auprès de qui se confesser?
>> L'aveu des fautes et le secret de la confession

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