Église de Chapelle-Royale, paroisse saint-Lubin du perche, Nogent le Rotrou

Notre-Dame

C’est en un temps très lointain…

Le VIIe siècle, que nous renvoie la visite de cet édifice… Les rois de l’époque, les Mérovingiens, étaient en effet bienfaiteurs de l’abbaye Saint-Père de Chartres dont dépendait autrefois l’église, et la reine Bathilde, épouse du roi Clovis II, lui fi t d’importantes donations.

Comme en la plupart des églises, chaque pas va nous permettre ici de croiser l’histoire des hommes et des femmes de notre pays, nos aïeux, à travers les multiples indices que nous offre la lecture du bâtiment… sans oublier toutefois qu’il fut construit avant tout pour nous parler de Celui pour qui le temps n’a pas la signification terrestre que nous lui accordons…

Construction primitivement romane…

On peut reconnaître quelques traces de ce style dans les ouvertures du bas de la nef et les piliers extérieurs de l’entrée.

Le XVe siècle vit quant à lui l’apparition des quatre grandes fenêtres à meneaux : on pouvait y voir de beaux vitraux qui ont hélas disparu aujourd’hui, tout comme a disparu  le chapiteau de charpente qui précédait autrefois la porte et sa traditionnelle et robuste assise de grison. Les vitraux du choeur et du sanctuaire datent tous du début du XXe siècle : le grand vitrail situé au chevet représente l’Assomption de Marie, dont la fête est le 15 août, celui qui est situé au nord représente saint Julien et saint Louis et a été réalisé par le célèbre Gabriel Loire lorsqu’il était encore apprenti aux ateliers Lorin de Chartres.

La voûte peinte ornée de roses et d’étoiles a été restaurée. Un fragment de l’ancienne voûte peut encore être admiré au fond de l’église. Elle était en bardeaux avec des poutres (entraits) sans sculptures, sauf la plus rapprochée de l’autel qui est cannelée et présente deux monstres dévorants à ses extrémités.

La poutre de gloire porte un grand crucifi x en son milieu, à sa droite Marie, sa mère et la nôtre, à sa gauche saint Jean tenant un calice dans la main droite et les évangiles dans l’autre.

C’est encore le temps et l’histoire qui virent se transformer, durant la tourmente révolutionnaire, le joli nom de Chapelle-Royale en Chapelle-sur-Yerre ou même, pour bannir toute survivance féodale… Chapelle-Loyale !

Tout en demeurant avant tout un lieu de culte…

Force est de constater que le sanctuaire est aussi par nature un bien lié à la culture. En effet, à travers ses différents éléments, il constitue une synthèse des nombreuses manifestations de la culture locale : témoignages historiques, oeuvres d’art, documents littéraires…

L’église est donc souvent un point de référence sûr…

Qui permet de définir l’identité culturelle du village. Et puisque le sanctuaire réalise une synthèse harmonieuse entre la piété et l’art, il peut se concevoir aussi comme une expression privilégiée de la contemplation de la beauté de Dieu et de la merveilleuse proximité des Saints.

 

Chapelle-Royale, paroisse saint-Lubin du perche, Nogent le Rotrou

Horaire des messes

église ouverte de 9h30 à 17h d'octobre à mars et de 9h30 à 19h d'avril à septembre
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